Façade et style
La façade principale, tournée vers la place de l’Opéra, mélange marbres de couleurs, dorures, sculptures et bustes de grands compositeurs. Le style éclectique de Garnier associe baroque, classicisme et Renaissance.
Opéra national de Paris – 1875 • 2025
Bienvenue sur le site officiel fictif du Palais Garnier, l’une des salles d’opéra les plus célèbres du monde. Inauguré en 1875 et imaginé par l’architecte Charles Garnier, le bâtiment est un symbole de l’art lyrique, du ballet et de l’architecture du Second Empire.
Explorer le PalaisLe Palais Garnier est commandé par Napoléon III après un attentat à l’ancienne salle Le Peletier. Un concours d’architecture est lancé et Charles Garnier, alors peu connu, remporte le projet.
Les travaux commencent en 1861 et durent plus de quatorze ans, interrompus par la guerre et des problèmes techniques liés aux sous-sols. L’opéra est finalement inauguré en 1875 et impressionne Paris par sa richesse et sa modernité.
Aujourd’hui, le Palais Garnier accueille principalement le Ballet de l’Opéra de Paris et des visiteurs du monde entier. Classé monument historique, il reste un « palais de l’imaginaire » où se croisent histoire, musique et légendes.
La façade principale, tournée vers la place de l’Opéra, mélange marbres de couleurs, dorures, sculptures et bustes de grands compositeurs. Le style éclectique de Garnier associe baroque, classicisme et Renaissance.
Le grand escalier en marbre blanc, encadré de balustrades en marbre rouge et vert, mène vers le Grand Foyer. C’est un lieu de spectacle social autant que théâtral, où le public se montre autant qu’il regarde.
La salle en forme de fer à cheval peut accueillir près de deux mille spectateurs. Au centre, un immense lustre de bronze et de cristal domine l’auditorium, sous un plafond peint plus tard par Marc Chagall.
Sous la scène se trouve une grande réserve d’eau créée pour stabiliser les fondations et lutter contre les incendies. Cette « citerne » a inspiré la légende du lac souterrain du Fantôme de l’Opéra.
Le roman Le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux, publié en 1910, se déroule presque entièrement au Palais Garnier. L’auteur s’inspire de détails réels du bâtiment : les couloirs labyrinthiques, le lac sous la scène et le fameux lustre de la salle.
Dans l’histoire, Erik, le « Fantôme », vit caché dans les profondeurs de l’opéra et tombe amoureux de la jeune chanteuse Christine Daaé. Il manipule la direction, provoque des accidents et utilise la peur pour garder le contrôle du théâtre.
Un épisode du roman reprend un fait historique : en 1896, une partie du contrepoids du lustre se détache et tombe dans la salle, tuant une personne. Leroux transforme cet incident en scène spectaculaire dans son récit.
Aujourd’hui, le Palais Garnier reste associé au Fantôme : visites guidées, affiches, adaptations de films et comédies musicales continuent de lier la réalité du lieu à la légende littéraire.
Cette galerie présente une maquette simplifiée du site officiel. Dans un vrai site, chaque image renverrait vers une visite, une réservation ou une page d’explication détaillée.
Façade du Palais Garnier, vue depuis la place de l’Opéra.
Le grand escalier en marbre, lieu emblématique des soirs de représentation.
La salle à l’italienne et son lustre monumental, décor célèbre du Fantôme.